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Le 21 janvier 2004 à 22h01
Ecrit par Nao/Gilles et Arion

L'affaire Animeland/EE

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On peut nous accuser de nous battre contre des moulins à vent en nous attaquant à Animeland et à Loga-Rythme, mais Arion et moi tenions à rédiger un dossier sur ces deux affaires intimement liées et qui révèlent des pratiques scandaleuses chez Animeland.



Prologue : Pourquoi ce dossier ?

Parce que nous reprochons à Animeland d'avoir ouvertement, dans son numéro 97 et par l'intermédiaire d'Olivier Fallaix, Pierre Senninger et Gérald Ory, utilisé des portions du site Cyna.net sans autorisation ni simple crédit de politesse.

Parce que nous reprochons à Olivier Fallaix d'avoir fait montre d'un grave manque de professionnalisme et de délicatesse en nous évincant de la rédaction des livrets Eternal Edition uniquement dans l'intérêt de publier deux interviews de Gérald Ory dans Animeland, et de nous avoir caché ce projet de publication jusqu'au bout, même quand nous nous sommes posé la question et que nous lui avons demandé ce qu'il en était. La parution du numéro d'Animeland en question a mis un terme à tous les doutes : c'était bien le cas, on y retrouvait les interviews.

Enfin, parce que nous reprochons à Gérald Ory (alias "Gégé" et "megagg") d'avoir, après s'être fait reprocher sa paresse, agi dans l'intention de nous faire évincer, Arion et moi, du projet sur lequel nous l'avions invité. Nous lui reprochons d'avoir soudainement eu envie de mettre en valeur son site, en oubliant qu'une renommé réelle se mérite grâce à un véritable travail de fond pour le mériter, et pas simplement en faisant des courbettes aux Japonais et des coups de poignard dans le dos des Français. En oubliant tout simplement que le professionnalisme, ça existe aussi chez les amateurs.


Petit rappel des faits...

Mai 2003 : Loga-Rythme annonce l'édition des CD Saint Seiya en France. Je contacte un de ses pontes, Olivier Fallaix, le responsable technique, que je connais depuis pas mal d'années, et lui propose gratuitement mon aide pour réaliser les livrets. Il accepte. Bien entendu, j'invite évidemment immédiatement sur le projet Arion, avec qui je viens de commencer à collaborer étroitement sur le site naissant Cyna.net...

Juin 2003 : Estimant avoir une chance énorme (celle de travailler sur les livrets français de mes CD préférés !), je me dis que si le projet était tombé entre les mains de Gérald Ory, l'autre passionné français de Seiji Yokoyama, j'aurais vraiment été heureux qu'il me propose de l'aider. Dans cette optique, je décide de faire la démarche dans le sens inverse, et d'inviter poliment Gérald sur le projet. Pourtant, alors que nous nous considérions comme amis, il n'a jamais accepté de nous faire profiter des CD de Yokoyama qu'il savait pertinemment épuisés, et que ses correspondants japonais lui achetaient dans des boutiques d'occasion. Mais nous considérons à ce moment-là que nous n'avons pas à lui refuser ce plaisir. Gérald s'installe directement et propose une biographie de Yokoyama étalée sur l'ensemble des livrets. Olivier accepte.

Juillet-Août 2003 : Nous travaillons tous les quatre sur les livrets. En gros, Arion et moi faisons le gros des articles (traduction des titres de pistes, traduction des paroles de chansons, critique des dessins animés, analyse de la partie musicale, et toutes les biographies sauf la base de Yokoyama et Kawashima), et Gégé livre chaque partie de sa bio. A chaque fois, c'est le désastre : orthographe déplorable, aucun travail de relecture, syntaxe d'amateur, répétitions à tout va, retranscription des titres douteuse, noms japonais indifféremment dans l'ordre français ou japonais (dans la même phrase !), pas de travail de recherche dans la structure de l'article, pas de thématique précise, simplement une énumération des travaux du maître, copiée-collée à partir de son propre site, sans correction apportée aux TRES nombreux titres erronés. Bon, évidemment, les problèmes de style ne sont pas fondamentaux. Tout le monde n'a pas la même formation, la même expérience dans ce milieu. Ce qui est grave, c'est qu'il prétende lire le japonais quand il fait des centaines d'erreurs sur les noms, c'est qu'il nous propose une biographie "nouvelle" de Yokoyama alors qu'il s'est contenté de faire un copier-coller de son site en structurant les données de manière chronologique et non plus thématique... C'est tout simplement le fait d'être partisan du moindre effort quand nous sommes derrière lui à le supplier de faire un travail plus sérieux pour la fois suivante. Pour vous donner un exemple concret (pas le plus représentatif, la palme étant remportée par la bio de Kazuko Kawashima), voici une page proposant d'abord la version fournie par Gérald Ory le 27 juin au matin, puis celle corrigée le soir par l'équipe de Cyna.

Résultat : à chaque nouvel article, nous devons passer un à deux jours entiers à vérifier une à une toutes ses informations, et à les réécrire pour qu'elles passent bien dans les livrets finaux que vous avez sans doute eu l'occasion de lire. La bio de Kazuko Kawashima notamment est réécrite à 80%. Etant donné que nous faisions déjà 80% des livrets, il nous a semblé injuste de ne pas être épaulés alors que Gérald était crédité au même titre que nous. Courant août, grosse engueulade entre nous et Gérald, au moment du bouclage.

Olivier, bien qu'il prenne le parti de Gérald, nous assure qu'il cherche avant tout à calmer les esprits et à remettre une bonne ambiance. Il finit par nous annoncer qu'il avait prévu de nous payer à la fin des travaux, une sorte de "petit cadeau surprise" pour nous remercier... Pour être plus précis, il nous a offert 250€ par personne. Mais nous avons accepté de travailler gratuitement sur ce projet, justement pour ne pas être gênés par des considérations autres que la passion. S'il est vrai que je touche un salaire et que j'ai les moyens de snobber 250€ pour le principe, Arion aurait par contre vraiment apprécié cette rentrée d'argent, et je me dois donc de saluer son courage et ses valeurs personnelles.

Nous prenons sur nous, décidons d'accepter ce compromis, d'oublier ça et de faire confiance en l'avenir. Parallèlement, l'ensemble de l'équipe commence à réaliser que nous avons fait un beau travail ; nous décidons d'en être fiers et de faire encore mieux pour le livret 3. Mission accomplie pour nous... Mais seulement pour nous.


La guerre des livrets

Fin août, on commence à travailler sur ce fameux troisième livret. Gégé, qui nous avait promis de mieux travailler sur ses articles, prétextant les préparatifs de ses vacances, nous envoie en avance sa nouvelle bio : toujours aussi mauvaise. Nous demandons son éviction. Olivier refuse ("c'est quand même moi qui édite les CD, et tu n'es pas en position de le virer"). Incompréhension dans nos rangs : il a raison, mais pourquoi vouloir garder à ses côtés quelqu'un dont il sait pertinemment qu'il fournit un travail pathétique et qui n'apporte rien au groupe, si ce n'est le ralentir ?

Devant le silence de Gégé, nous explosons. Gégé finit par déclarer qu'il est "quelqu'un de très timide, et [qu'il n'est] absolument pas du genre à [se] mettre en avant". Dans le même temps, il tente de calmer les esprits en disant que ses vacances se feront au Japon. Et que le but du voyage est... de rencontrer Seiji Yokoyama et Kazuko Kawashima. "Je voulais vous faire la surprise de mon interview à mon retour". En pleine engueulade, en plus.

Olivier veut calmer les esprits. Il dit qu'il retravaillera lui-même l'article. Quand nous parlons d'évincer Gérald (avec qui nous espérions autre chose qu'une collaboration à sens unique), il nous rappelle au bout d'un moment : "désormais, vous êtes payés, donc je ne veux plus entendre parler de dévouement ou de générosité". Comment peut-on nous dire ça quand nous avons déjà prouvé que nous ne travaillions que pour offrir les meilleurs livrets possibles ? Dès lors, nous savions que nous refuserions d'être payés.

Après prise de renseignements, Olivier Fallaix était au courant du voyage de Gérald au Japon depuis quelques temps. Etrangement, depuis cette période à peu près, il semblait toujours être en accord avec Gérald. Il comprenait même sa réticence à répondre à nos mails, sa "timidité maladive"...

Mais où est la timidité, quand Gérald, après avoir entraîné notre éviction, accepte sans remords (ou tout au moins sans nous demander si ça nous dérange) de continuer à travailler sur le tout dernier livret ? Quand il empoche les deux salaires (250€ pour ses copier-coller dans les livrets, et la pige pour ses interviews d'Animeland) et ignore nos tentatives de reprise du dialogue ? Quand il évoque tranquillement sur son site les interviews de Yokoyama et Kawashima concoctées pour Animeland aux dépends des amis qui l'avaient invité à travailler avec eux ?

Où est la timidité, quand il poste des screenshots du DVD promotionnel de Ring ni kakero en mettant en énorme son URL dans les images, et refuse d'en faire une version vidéo ? Argument du piratage ? Il ne s'est même pas posé la question : le fait de mettre en ligne des dizaines de copies d'écran est légalement tout aussi répréhensible qu'une vidéo, si la Tôei lui cherchait des noises. Peut-être qu'en "retenant" indéfiniment cette vidéo, il espère faire se tourner l'attention du grand public vers son site ? Vous m'en direz tant, question "timidité".

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