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De son vrai nom Akira Matsumoto, Leiji est né le 25 janvier 1938 à Kurumé, sur l'île de Kyûshû, à quelques kilomètres au sud de Fukuoka.
Son père étant officier dans l'Armée de l'Air impériale, il lui donnera par la suite son goût pour les machines de guerre. Il commence ses premiers dessins à l'âge de huit ans, emballé par les dessins animés de Walt Disney, mais s'inspirant surtout très vite du style d'Osamu Tezuka, qui s'est fait connaître au public à la même époque. En 1953, à l'âge de quinze ans, il participe à un concours de jeunes talents organisé par le magazine Manga Shônen, et son manga Mitsubachi no bôken (les aventures d'une abeille) est remarqué et publié dans le numéro de février 1954. Dès lors, le même magazine publiera régulièrement plusieurs de ses histoires, qu'il signe encore de son vrai nom. Ce n'est qu'en 1965 qu'il commencera à utiliser le prénom Reiji (qu'il retranscrit par Leiji pour les Occidentaux), qui signifie guerrier zéro. Serait-il à ce point nationaliste... ? Il est vrai que son amour pour la culture allemande est flagrant : ainsi, la famille d'Albator (Harlock) est allemande, et nombre d'héroïnes de ses oeuvres, jusqu'au grand amour d'Albator, se prénomment Maja (prononcer Maya)... Influence germanique là aussi. Mais il a vécu l'après-guerre douloureux du Japon et l'humiliation infligée par les Américains durant l'Occupation, alors on lui pardonnera facilement ces petites "dérives "d'un jeune homme dont le père a été sur le Front... En 1957, à peine sorti du lycée, il peut enfin réaliser son rêve : monter à Tôkyô. Il s'installe donc dans le quartier de Bunkyô, au nord de Shinjuku, où il loue une chambre qu'il habitera pendant six ans. Dès lors, il commence à publier à la chaîne ou presque des planches de BD dans des magazines destinés... aux filles. Ce n'est pas rare du tout, d'autres célébrités sont passées par là, comme par exemple Tetsuya Chiba (Ashita no Joe) ou Shôtarô Ishinomori (l'auteur de Cyborg 009 et San-ku-kai). Même Mitsuteru Yokoyama, le père de Giant Robo, a publié son Sally la petite sorcière dans Ribbon, une revue pour filles. Pour en revenir à Matsumoto, son style de l'époque se prête bien aux shôjo mangas : grands yeux et visages très tezukiens au programme... Un délice pour les amateurs. C'est à cette période que Leiji épousera Miyako Maki, un auteur de shôjo manga elle aussi. En avril 1968, il commence sa première BD de SF à épisodes, Sexaroid - un titre qui inspirera sans doute de nombreux lecteurs, tout comme il inspira les auteurs du magnifique Bubblegum Crisis 5. Ce manga, malgré un graphisme très particulier (du Tezuka maladroit mêlé à ses jeunes héroïnes déjà si belles et longilignes), aura un succès tel qu'il a encore été réédité il y a quelques années. Il permet surtout à son auteur de pouvoir se consacrer au grand jour aux histoires pour garçons... La suite de sa carrière se partagera entre trois genres différents : la science-fiction bien sûr (Galaxy Express 999, Captain Harlock et Yamato pour les plus connus), mais aussi la guerre (voyez par exemple son fameux The Cockpit en cinq tomes, ou encore sa série des Champs de bataille) et le western. Dans ce style on retiendra surtout sa série du Grand Ouest et Gun Frontier, le premier support où apparaît le duo Harlock-Tochirô (Albator-Alfred dans Albator 84), un manga qui a marqué Matsumoto et auquel on fait d'ailleurs référence dans le premier film de Galaxy Express. Le début de sa célébrité est marqué en 1973 par la publication de Otoko oidon (dont le titre est en général traduit par Je suis un homme !). Son héros, Nobotta ôyama, ancêtre du futur Tochirô (sic !), est un rônin, autrement dit un étudiant à la recherche d'une université qui veuille bien l'accepter... Tout comme Yûsaku Godai dans Maison Ikkoku.
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