| ||||||||||||||
Sections
News
News et brèves Leiji Matsumoto
Albator et Galaxy Express Gundam
Robots humanistes Ginga Eiyû Densetsu
Satire politique et rétro-futurisme Tenkû Senki Shurato
Mythologie, armures et Emotion. Hokuto no Ken
Tu es déjà mort ! Anime Grand Prix
Le festival de vieilleries Jojo's Bizarre Adventure
L'originalité à tout prix Lupin The 3rd
Arsène et jeunes dentelles Live
Films & séries live Neon Genesis Evangelion
Théologie, philosophie et quête de soi Encyclopédie
Le paradis du staff Derniers Articles
|
De nos jours, Leiji Matsumoto refait quelques apparitions ponctuelles. Malgré son silence relatif, il continue à dessiner d'arrache-pied sur plusieurs séries en même temps. Son graphisme s'est un peu perfectionné (en quarante ans, c'est pas trop tôt), même si on retrouve toujours ces nains ridicules que certains n'ont jamais réussi à supporter... Parmi ses productions récentes, on citera Kagerô no monshô chez Chûô-kôronsha (son héros est... une femme), ou encore Case Hard chez Shôgakukan (qui totalisait au moins 45 chapitres en août 1996), un manga se déroulant dans l'univers de Yamato où l'on trouvera le Space cruiser Mahoroba, le successeur du Yamato. On a d'ailleurs eu vent de quelques rumeurs selon lesquelles le Mahoroba aurait droit à son propre dessin animé prochainement... De plus, j'ai trouvé deux excellents mangas en un tome dans la collection St Comics, Highlander 0 et V2 Panzer, mais je n'ai pas pu déterminer s'il s'agissait d'une première édition (j'en doute) ou d'une réédition. Mille excuses. Idem pour un manga (ré-)édité en 1992 et basé sur la superbe légende de l'anneau de Nibelung, ou un autre, The Drifting Express 000, une sorte de version moderne du train Galaxy Express, sauf qu'il ne se balade pas à travers l'espace mais à travers les dimensions ! Eh oui, Sliders n'a pas inventé le concept... Euh, Matsumoto non plus vous me direz. Enfin, et vous le savez peut-être si vous lisez chaque mois les actualités japonaises de Yoko et Cyber Namida, il se consacre surtout désormais à sa suite de Galaxy Express 999, qu'il publie par paquets de 40-50 pages dans une revue mensuelle, Big Gold. Pour son quatrième mois de publication, il a même dessiné la bagatelle de cent pages ! Mais comment fait-il ? Surtout que la série est bien partie pour être à la hauteur de l'original... Matsumoto est également encore un peu présent dans le domaine de l'animation. Ainsi, il a supervisé l'adaptation de The Cockpit en OAV en 1993, disponible en sous-titré chez Kaze Animation. Il s'agit de trois sketches de 25 minutes chacun, réalisés par des équipes différentes (connues notamment pour La cité interdite, Gundam 0083, Ulysse 31 et Votoms), ce qui donne trois visions particulières de son univers... De plus, on parlait encore il y a quelques années de l'éventualité d'un retour du capitaine Harlock à la télévision. Mais rien à l'horizon pour l'instant. On attend peut-être les résultats des ventes des deux précédentes séries en LD. Enfin, notons qu'il tient le poste de mecha-designer sur la première série en OAV de Quo Vadis. Comme quoi, on n'a pas oublié celui qui fut impliqué dans la création du fameux vaisseau Yamato ! La cultissime série du même nom constitue la toute première expérience de Leiji Matsumoto dans le domaine de l'animation, même s'il n'y était que concepteur graphique et non pas auteur du scénario. Un succès pas vraiment immédiat (il faut dire que la série était passée un peu inaperçue à cause du succès, mérité, de Heidi sur une chaîne concurrente), mais qui naîtra trois ans plus tard à l'occasion de la diffusion au cinéma d'un résumé de ses 26 épisodes. C'était aussi sur cette série TV (vieille de 1974 tout de même) que Matsumoto a fait ses premières armes avec Ichirô Mizuki, la grande star de la chanson d'alors, qu'on retrouvera sur de nombreuses chansons illustrant l'oeuvre de Matsumoto, notamment dans Captain Harlock. Dans le générique de début, on entendra, petite curiosité (non, énorme), la mélodieuse voix d'une jeune choriste du nom de Kazuko Kawashima, que l'on retrouvera douze ans plus tard dans... Saint Seiya. Eh oui, c'est bien elle qui interprète toutes ces divines mélopées de Seiji Yokoyama. Elle apparaît également sur le "thème d'Emeraldas "dans un feuilleton radio d'époque, thème composé par... Yokoyama toujours. Tout est lié dans l'univers de Leiji Matsumoto... Il est dommage de constater que Matsumoto n'a en rien participé à la conception de l'OAV Yamato 2520. Sa réalisation a été confiée à quelques colosses des premiers Yamato (notamment Toshio Masuda), dirigeant cette fois-ci une jeune équipe qui a largement fait ses preuves dans les studios Gainax en participant à Nadia, Evangelion et Gunbuster. Il paraît que la série devient relativement intéressante à partir du troisième épisode, mais que ses ventes décevantes forceraient la série à se terminer au quatrième. Voyager, la boîte qui produit Yamato depuis ses débuts (anciennement Office Academy puis West Cape), a prévu de sortir après Yamato 2520 un long-métrage cinéma racontant la résurrection du Yamato, le vrai, celui-là même qu'on avait volontairement envoyé sombrer à la fin du dernier film de la série... Le design serait confié à Hiroyuki Kitazume (Z-Gundam), mais pour l'instant on ne voit toujours rien à l'horizon là non plus... Pour en revenir à notre auteur adoré, sachez qu'il adore les nouvelles technologies et par conséquent les CG (Computer Graphics ou Images de synthèse). On en retrouve donc dans l'OAV de Yamato, mais je ne sais pas si l'idée vient de lui. Matsumoto est également à l'origine d'un petit court-métrage d'animation en CG basé sur Galaxy Express, où l'on retrouve la pixellisation 3D d'une Maetel méconnaissable. Que voulez-vous, les ordinateurs ne sont pas encore prêts à remplacer la main humaine sur le plan de l'esthétique ! Matsumoto restera dans l'histoire du manga non seulement pour la façon dont il dessinait ses femmes longilignes, mais aussi pour le style général de ses histoires. Déjà, il faut oser : il les termine presque toujours en queue de poisson, ou du moins d'une façon brutale ! De plus, il fait d'incessants cross-over sur ses personnages les plus connus (Albator apparaît dans une bonne vingtaine de mangas, et les héros des diverses séries se rencontrent malgré les impossibilités temporelles), et on retrouve toujours un sosie de Maetel dans ses oeuvres... C'est la femme idéale selon lui, et on ne le contredira pas ! Enfin, le chiffre 9 semble l'obséder. La peur de l'an 1999, peut-être ? Souvenez-vous de son Princesse Millénium... En tout cas, ce n'est pas cette année-là que le monde s'arrêtera de l'aimer...
| |
99 news,
193 articles et
brèves en ligne.
© 1996-2006 René-Gilles Deberdt et Ludovic Gottigny, tous droits réservés.
|