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Le 11 mai 2003
Publication d'origine : 1994
Ecrit par Nao/Gilles

Seiji Yokoyama

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Le grand magicien Seiji Yokoyama est une des idoles des producteurs de la série, notamment du regretté Yoshifumi Hatano, depuis l'époque où celui-ci l'avait rencontré dans le cadre de la réalisation d'un téléfilm de Dracula produit par la Tôei.

Né le 17 mars 1935 à Hiroshima (soit 40 ans et 4 jours avant moi, ce qui ceci dit ne joue en rien dans mon admiration envers lui), il se dirige rapidement vers des études de musique. Ainsi, il sort en mars 1957 du conservatoire de musique de Kunitachi à Tôkyô, avec en poche un diplôme de compositeur. Il a l'étrange particularité de ne savoir jouer d'aucun instrument de musique. Il se voit donc obligé d'écrire ses partitions par petits bouts, qu'il fait ensuite jouer par un orchestre. Il rectifie ensuite le tir en cas d'erreur, et passe aux notes suivantes. Evidemment, il s'est amélioré au fil du temps et compose de plus en plus vite. Cette technique lui apporte, selon lui, un avantage certain: comme il fait plus souvent jouer ses mélodies par des orchestres d'une cinquantaine de personnes, le fait d'écrire une partition avec l'aide d'un seul pour la "tester" pourrait selon lui fausser le résultat final... Ici, l'erreur est impossible, même si c'est au détriment de la simplicité. Bien qu'il dirige toujours l'orchestre lui-même lors des répétitions, il est indiqué sur certains albums de Saint Seiya que la direction de l'orchestre a été confiée à Hiroshi Kumagai, un chef d'orchestre confirmé qui travailla également sur Captain Harlock, mais aussi sur quelques oeuvres à l'extérieur de la Columbia (ainsi, G-Gundam pour le King Philharmonic Orchestra).

Il manie plusieurs styles de musique. Ses compositions classiques sont la plupart du temps assez inspirées d'auteurs romantiques du XIXème: Richard Wagner, Gustav Malher ou Rossini entre autres. On retrouve parfois l'esprit de J.S. Bach dans ses mélopées. Il utilise des instruments classiques, à cordes, à vent, un peu de tout... mais aussi de la guitare électrique (eh oui, même dans certaines compositions romantiques, elle peut donner un très beau résultat !) ou de la mandoline. A part ça, il donne aussi dans le rock agité (Saint Seiya Abel), et se débrouille à merveille dans tous les cas... Yokoyama est bien le petit génie de la musique japonaise - et modeste en plus. Il se considère moins bon que ses amis Kentarô Haneda (Cobra, Macross, Genji) et Masaaki Hirao...

Quand il s'est agi de choisir le style musical de la série, lors de sa pré-production en 1986, Hatano s'est écrié sur le champ: "pour les chansons, je veux du rock, et pour les musiques du Yokoyama !"... On lui a donc proposé de composer ce qui deviendra par la suite son chef-d'oeuvre, reconnu par des millions de fans dans le monde entier. Il était donc normal qu'on lui demande également de faire les musiques des films et de la deuxième série... Son style évolue tout au long de la série, et on ne peut pas dire que ce soit pour déplaire... De compositeur de génie dans les premiers épisodes, sur les derniers il passe au stade de... compositeur de génie. Ce n'est pas la même chose (comment ça, si ?), mais dans les deux cas il atteint la perfection. Ah oui, c'est vrai, c'est le principe même du génie.

Saint Seiya est loin d'être le seul travail de Seiji Yokoyama... Vous risque d'être étonné en découvrant ses autres chefs-d'oeuvre. La petite liste que je vais vous donner n'est malheureusement pas exhaustive. Elle correspond à tout ce que j'ai pu trouver de lui, dans mes livres et magazines. Si jamais vous trouvez une autre oeuvre signée de lui, écrivez-moi !

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