CYNA.NET «
Vous êtes ici : Accueil Saint Seiya Musique Saint Seiya Memorial Box
Plan du site Ecrire au WebmasterVersion imprimable
Le 11 mai 2003 à 13h49
Publication d'origine : 1996
Ecrit par Nao/Gilles

Saint Seiya Memorial Box

Sections
News
News et brèves
Goodies
Les produits dérivés
Episodes
Titres et staff complet
Asgard
Dossier technique
Ring ni kakero
Les Chevaliers du Ring
Films
Pop-corn non fourni
Manga
Le commencement
Musique
Seiji Yokoyama et les CD
Hades
Manga et OAV
Encyclopédie
Le paradis du staff
Derniers Articles
Saint Seiya, loin d'être une simple succession de combats sans profondeur, était avant tout un hymne à l'amitié, à l'amour de son prochain et au courage. Pour mieux faire passer le message, une bande son d'exception était indispensable. Heureusement, Seiji Yokoyama se surpassa pour nous proposer une oeuvre symphonique au plus haut de son art. Il illustra à merveille les différentes époques de la série, Sanctuaire, Asgard avec ses choeurs sublimes et solennels, et Poséidon avec sa mandoline amoureuse. Une telle réussite amena les producteurs de la série à sortir le 21 mars 1991, près de deux ans après l'arrêt de la série, une collection de CD commémorative.

Le Saint Seiya Memorial Box, disponible chez Nippon Columbia (réf. C0CC-7321 5) au prix de onze mille yens (environ 550f), propose un total de cinq albums exceptionnels d'une cinquantaine de minutes chacun. Ils sont tous à l'effigie de l'un des cinq héros de la série.

Le premier album, Seiya, renferme une très bonne sélection des meilleures musiques du Sanctuaire (épisodes 1 à 73). On retrouve notamment le fameux thème de Hyôga, Mother Complex, et quelques pièces d'émotion pure comme Tobe ! Pegasus (entendue à la mort de Shura). Le second CD, Shiryû, termine la sélection de musiques de fond avec à la fois Asgard (film et série TV), Poséidon, Abel et Lucifer. Un seul regret : le CD étant un peu plus court, on aurait pu nous mettre un peu plus de musiques de la série d'Asgard, elles sont si grandioses !

Le troisième opus, Hyôga, surprendra au premier abord les habitués de la VF, puisqu'on y retrouve des chansons retirées pour la plupart de la série lorsqu'elle a été adaptée en français. A ne pas rater, les quatre génériques (dont Blue Dream), le générique de fin d'Abel, et Lullaby, qu'on entend dans la plus belle scène de l'épisode 30. Mais quel dommage qu'on ait oublié Friends in the sky, la plus belle chanson de la série, qu'on ne trouvera que sur le premier CD de chansons !

Le quatrième CD, Shun, est entièrement rempli de dialogues en japonais tirés de moments-cultes de la saga du Sanctuaire, avec notamment les morts de Shaka, Shura, Camus, Aphrodite et Saga. Parfois, les musiques de fond ont été remplacées par d'autres, au cas où on les retrouvait sur le premier album. Le résultat est tout aussi puissant d'émotion. L'occasion surtout de constater que la VO, même si ses voix sont moins épiques que dans la VF, est au moins aussi bien interprétée !

Enfin, le dernier album, Ikki, est un véritable fourre-tout. Il démarre en beauté avec trois scènes tirées des derniers épisodes d'Asgard (97 à 99), puis deux autres du dernier épisode de Poséidon (114). Un régal auquel s'appliquent les mêmes règles que pour le précédent CD, au sujet des musiques de fond, ce qui permet d'en découvrir de nouvelles, tout aussi merveilleuses que celles des premiers CD. S'ensuivent une version du premier générique de fin interprétée par le doubleur de Seiya, Tôru Furuya (à hurler de rire !), et surtout une collection de musiques de fond inédites auxquelles on n'avait eu droit sur aucun des 15 autres CD de la série... Certaines, très courtes malheureusement, n'ont même jamais été entendues dans la série ! Vingt minutes de bonheur ultime... On termine l'album avec six minutes de bruitages des attaques des chevaliers (anecdotique et totalement dénué d'intérêt !) et des versions karaoke des quatre génériques.

Cette collection se révèlera donc très vite indispensable pour les amoureux de la série, qui pourront ainsi retrouver l'ambiance onirique et mélancolique de Saint Seiya. Son design n'a d'ailleurs rien à envier au contenu des albums : un boîter luxueux cartonné, une collection de dessins cartonnées offerte dans la première édition, et surtout un magnifique livret de 76 pages offert en cadeau. Une véritable mine d'or pour les fans ! Seize pages en couleur, des commentaires sur chacune des musiques, les paroles des chansons, ou encore des notes sur la série de l'auteur, des producteurs, du compositeur et d'une trentaine d'autres personnalités... Enfin, la discographie complète, une liste d'épisodes avec leurs dessinateurs, une liste complète des doubleurs et enfin les équipes de réalisation des quatre films.

Depuis quelques mois, on recommence à trouver le Box assez facilement dans les boutiques, à des prix relativement abordables. Mais il en existe aussi désormais une version pirate, produite à Taïwan, et de qualité très honnête, même si son livret est réduit à 32 pages (sans les commentaires des auteurs ni les listes d'épisodes), et avec des illustrations différentes sur le boîtier, mais son faible prix (400f, ce qui reste exorbitant par rapport aux prix véritablement pratiqués à Taïwan) pourra permettre aux plus démunis de se procurer ce pur joyau musical.
 
Lire le Track-listing comparatif des deux premiers CD.